C’est un crépuscule et une aube : c’est une nouvelle naissance. Un disque vital, ample, avec lequel Clara Luciani confirme autant qu’elle renouvelle son talent. Car si on connaissait la puissance de cette musicienne, auteure et compositrice – Sainte Victoire (2018, quadruple platine) et Cœur (2021, quadruple platine également), sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2020 et 2022 – on découvre, ici, les racines de son élégance de Madone. Mon sang, son troisième album est un disque élégant et populaire – un ensemble de classiques instantanés, qui place la famille au centre, et nous invite à la tendresse. L’histoire du disque coule de source : en janvier 2023, à la fin d’une tournée de plus de 100 concerts (dont 2 Bercy complets), Clara Luciani apprend qu’elle est enceinte. Elle décide alors de faire des 9 mois qui arrivent un havre d’écriture et de composition. Seule, dans un premier temps, elle écrit plusieurs dizaines de chansons viscérales, puis appelle sa famille musicale auprès d’elle, pour sculpter cette matière intime à plusieurs. SAGE, son partenaire de toujours, et Pierrick Devin, déjà présent sur Cœur, la rejoignent dans un studio aux airs de foyer. Avec eux, elle aiguise les compositions et arrangements, qui dessineront le relief de ce nouveau disque organique et sculpté – que le légendaire Mark Spike Stent (Harry Styles, Miley Cyrus, Lady Gaga … ) finira de mixer. Un album dont la généalogie musicale est à chercher du côté de la pop haut de gamme et généreuse des Beatles, de Lana del Rey ou de Françoise Hardy. Une musique qui emprunte au passé et regarde vers l’avenir, pour dire les liens – familiaux, amicaux, amoureux – qui nous fondent. Car dans ses nouvelles chansons, Clara Luciani confie sa joie d’aimer – son enfant, ses ami.e.s, ses parents (Roule, Ma mère) – comme ses inquiétudes face au temps qui passe (Interlude), la passion qui nous dévore (Tout pour moi, Cette vie, Forget me not en duo avec Rufus Wainwright), et parfois nous sépare (Romance). C’est un mélange de ballades (Chagrin d’ami) et d’envolées épiques (Cette vie, Mon sang), une rencontre entre la ferveur d’une femme moderne (Allez, Courage) et sa lucidité (Seule, Tant pis). Bref, une profonde collusion entre la mélancolie et la vitalité, pour nous convier à faire danser nos souvenirs, nos héritages et nos chagrins. Un album qui touche au cœur de chacun comme ces paysages de plaines agités par le vent, toujours neufs et pourtant ancestraux. C’est un crépuscule et une aube : c’est une nouvelle naissance. Un disque vital, ample, avec lequel Clara Luciani confirme autant qu’elle renouvelle son talent. Car si on connaissait la puissance de cette musicienne, auteure et compositrice – Sainte Victoire (2018, quadruple platine) et Cœur (2021, quadruple platine également), sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2020 et 2022 – on découvre, ici, les racines de son élégance de Madone. Mon sang, son troisième album est un disque élégant et populaire – un ensemble de classiques instantanés, qui place la famille au centre, et nous invite à la tendresse. L’histoire du disque coule de source : en janvier 2023, à la fin d’une tournée de plus de 100 concerts (dont 2 Bercy complets), Clara Luciani apprend qu’elle est enceinte. Elle décide alors de faire des 9 mois qui arrivent un havre d’écriture et de composition. Seule, dans un premier temps, elle écrit plusieurs dizaines de chansons viscérales, puis appelle sa famille musicale auprès d’elle, pour sculpter cette matière intime à plusieurs. SAGE, son partenaire de toujours, et Pierrick Devin, déjà présent sur Cœur, la rejoignent dans un studio aux airs de foyer. Avec eux, elle aiguise les compositions et arrangements, qui dessineront le relief de ce nouveau disque organique et sculpté – que le légendaire Mark Spike Stent (Harry Styles, Miley Cyrus, Lady Gaga … ) finira de mixer. Un album dont la généalogie musicale est à chercher du côté de la pop haut de gamme et généreuse des Beatles, de Lana del Rey ou de Françoise Hardy. Une musique qui emprunte au passé et regarde vers l’avenir, pour dire les liens – familiaux, amicaux, amoureux – qui nous fondent. Car dans ses nouvelles chansons, Clara Luciani confie sa joie d’aimer – son enfant, ses ami.e.s, ses parents (Roule, Ma mère) – comme ses inquiétudes face au temps qui passe (Interlude), la passion qui nous dévore (Tout pour moi, Cette vie, Forget me not en duo avec Rufus Wainwright), et parfois nous sépare (Romance). C’est un mélange de ballades (Chagrin d’ami) et d’envolées épiques (Cette vie, Mon sang), une rencontre entre la ferveur d’une femme moderne (Allez, Courage) et sa lucidité (Seule, Tant pis).
